Les Shagyas depuis 1848

Origine

C‘est en Hongrie, au Haras de Babolna, créé en 1789, que débuta, sur la décision de la couronne d‘Autriche Hongrie, un programme de sélection visant à obtenir un cheval arabe de forte constitution, destiné à la remonte des armées de l‘Empire.

Un noyau de départ fut constitué de juments autochtones à forte proportion de sang arabe issu des invasions turques des XVI ème et XVIIIème siècles. Des missions d‘importation se succédèrent au Moyen-Orient, des étalons arabes furent importés, chacun donnant son nom à une lignée.

Citons parmi les plus représentatifs : Dahoman, Gazal, Koheilan, Nedjari, Siglavy, O‘Bajan, El Sbaa, Mersuch et bien sûr le célèbre Shagya qui, bien plus tard (à la création de l‘association internationale de l‘arabe Shagya en 1979), donnera son nom à la race.

Morphologie

Malgré un pourcentage génétique élevé de sang "pur sang arabe", le Shagya se distingue de celui-ci par son type, ainsi que par sa taille, son cadre et son ossature qui sont respectivement plus grande, plus important et plus forte.

Le cheval arabe Shagya doit être beau et harmonieux, avec un visage expressif, une encolure bien formée, une ligne supérieure marquée, une croupe longue et une queue portée haut, avec des membres secs et des aplombs corrects.

La taille souhaitée est comprise entre 1,55 m et 1,60 m au garrot et le tour du canon doit mesurer au moins 18 cm.

Le physique et le tempérament du cheval arabe shagya doit répondre aux exigences que l‘on demande à un cheval de sport, de randonnée, de chasse, d‘endurance ou d‘attelage.

le Shagya aujourd'hui

Sauvé des abattoirs où les communistes les envoyaient par trains entiers, le shagya ne doit sa survie qu'à quelques passionnés qui ont détourné des trains de Hongrie vers l'Allemagne. Quelques éleveurs, dont Frau Pack, y ont patiemment reconstitué les lignées… Aujourd'hui la généalogie de tous les shagyas est connue, depuis l'origine de la race.

En France le Shagya a été reconnue comme "race étrangère de chevaux de selle" en 1989 par les Haras Nationaux avec une vingtaine de chevaux. L'effectif a été multiplié par 10 depuis. Quelques chiffres :

  • 25 naissances enregistrées en 2002 (16 en 2001) soit 3%du total des naissances des chevaux de races étrangères

  • 45 juments Shagya saillies en 2002 (37 en 2001)

  • 31 juments saillies pour produire du Shagya en 2002 (29 en 2001)

  • 9 étalons Shagya en activité en 2002 (7 en 2001)

  • 13 éleveurs en 2002 (12 en 2001)

    …et à ma connaissance :

  • au moins 1 jument Shagya en Bourgogne depuis 2002 Moana

  • 1 poulain Shagya en Puisaye en 2004 Manhattan !

Le Shagya, pourquoi, pour qui ?

Autrefois, cheval de guerre de la cavalerie légère de l‘Empire d‘Autriche Hongrie, cheval de parade de la cour impériale de Vienne, le Shagya incarne aujourd‘hui la polyvalence.

De par son modèle et son caractère très équilibré, il est apte à toutes les disciplines équestres.

On trouve des Shagyas en Allemagne en concours complet, on les retrouve en France en dressage (dans les années 80, on a pu admirer l‘étalon Dahoman XXVII, propriété de M. Vlad Postelnicoux prix St Georges), en CSO et plus particulièrement en endurance où s‘est illustré le très bel Out Law Persick, champion national et international, reproducteur au Haras d‘Uzès, malheureusement trop tôt disparu.

La sélection impitoyable effectuée à l'origine de la race portait en grande partie sur le bon caractère des reproducteurs, le Shagya d'aujourd'hui s‘avère être un cheval fiable et constant, idéal pour les loisirs et même l‘attelage.

Rustique, le shagya est heureux dehors toute l'année.

Comme le cheval arabe, le Shagya est vif et intelligent. Il coopère avec plaisir mais ne supporte pas le manque de respect.
C'est un excellent cheval… qui se mérite ;-)

Logo Shagya

Les ancêtres

Le Shagya…

Nicolo, le grand-père de Manhattan

Le célèbre Gazal VII


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